L'accès des personnes en situation de handicap à la formation de droit commun peut être renforcé et sécurisé avec l’appui des professionnels exerçant dans les établissements ou services sociaux ou médico-sociaux.
Le secteur médico-social regroupe les établissements ou services sociaux ou médico-sociaux (ESSMS) dont la vocation est d'accueillir et d'accompagner, dans leur enceinte ou de manière ambulatoire, pour une brève durée ou au long cours, des personnes handicapées, dépendantes ou en situation d'exclusion sociale. Les ESMS sont soumis au code de l'action sociale et des familles.
En fonction des catégories de populations vulnérables auxquelles leur action est destinée (mineurs en danger, personnes handicapées, personnes âgées, adultes atteints de maladie chronique, personnes en situation d'exclusion) et des origines des fonds servant à redistribuer les prestations qu'ils délivrent (assurance maladie, aide sociale départementale, aide sociale de l'État), ils relèvent de l'autorité soit du directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS), soit du Président du Conseil départemental, soit du Préfet de région, soit de plusieurs d'entre eux s'il existe une compétence conjointe.
Ces établissements sont répertoriés dans le « Fichier national des établissements sanitaires et sociaux ».
La stratégie quinquennale d'évolution et de transformation de l’offre médico-sociale vise à sécuriser les parcours des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie, quel que soit le lieu de vie choisi. Elle vise à garantir à chaque personne un accompagnement souple, modulaire et construit au regard de ses attentes, un accompagnement qui favorise son accès aux apprentissages, à la formation et à l’emploi, à la santé, au logement et à sa pleine participation à la vie sociale.
Cette politique promeut un accompagnement des personnes handicapées par les ESMS dans leur milieu de vie ordinaire et leur inclusion dans la cité. L’accompagnement des personnes en situation de handicap par les ESMS ne se traduit plus seulement en nombres de places mais se décline désormais autour de la notion de parcours. A ce titre, ils doivent développer leur expertise au service des acteurs du territoire en valorisant une « fonction ressource » et proposer des dispositifs inclusifs. Ce qui ouvre de nouvelles opportunités pour contractualiser avec les centres de formation.